Le développement au service du graphisme
On considère souvent que le graphiste est l’opposé du développeur.
Je ne vais pas faire ici un débat philosophique sur les notions d’art et de technique mais simplement montrer, par ce cas pratique, comment le développement peut faciliter grandement la réalisation d’un classeur de plusieurs centaines de pages.
Pour l’intégration des 600 pages du projet DANgo, le client (Danone) nous fournit tout le contenu dans un tableur Excel.
Les données sont donc balisées sous forme de colonnes, chaque lignes correspond à une page du classeur.
La meilleure solution de production du catalogue qui puisse offrir automatisation, sécurité et réactivité était de mettre en place un workflow XML élaboré dans InDesign.
Depuis le fichier XLS dans OpenOffice, les données sont exportées en XML.
La structure du document ne correspondant pas exactement à ce que j’attendais, j’ai effectué un développement complémentaire en XSLT.
J’ai pu ainsi re-formater mon XML, effectuer automatiquement des opérations de remplacement de texte ou encore appeler directement des images (.ai) qui se placeront en fonction du contenu.
Je suis alors intervenu dans la préparation des gabarits InDesign en reproduisant la structure des balises XML/XSLT.
Une fois l’injection XML faite dans InDesign, la distribution des textes et images s’effectue au fil des pages. C’est ainsi que le catalogue a été monté automatiquement.
Cette démarche a permis de réduire considérable le temps d’assemblage du catalogue, et d’améliorer grandement la production ! Nous avons étendu ce process de montage automatisé auprès d’autres clients comme l’ESCardio, ou Zeades Monte-Carlo.
Comme quoi, même dans un projet 100% print, avoir des notions de développement peut servir !
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seb
17 July 2015 at 15:24
Je viens de découvrir le XQuery.
Je pense que ce langage pourrait encore me simplifier la création des fichiers XSLT…
À tester au prochain projet !